par Jérémie Peltier
Ça y est, c’est ouvert ! Non pas les terrasses ni la chasse, mais l’élection présidentielle à venir. C’est parti, tout le monde y va de sa petite analyse. C’est donc en responsabilité que je sollicite un candidat pour les athées et qui se revendique comme tel pour 2022, et ce pour quatre raisons.
D’abord, stratégiquement, je pense que c’est un truc plutôt gagnant que perdant : la France est quasi une exception mondiale avec 29 % d’athées convaincus, contre 13 % en moyenne dans le reste du monde. Si mon candidat ne fait pas de bêtises, il peut donc largement venir embêter le duo de tête actuel qui se bat à ce stade avec 26 et 25 % d’intentions de vote. Car mon candidat athée est beaucoup plus représentatif de la population française que les candidats actuels. Et comme de toute façon, les jeunes (qui ne votent pas) sont les plus bigots de l’époque, mon candidat athée ne risque rien à rester silencieux sur les sujets religieux.
Deuxièmement, l’intérêt d’être un candidat athée (chez qui il y a une absence de toute croyance en une quelconque divinité) est que cela laisse vachement de place pour écrire des choses intéressantes dans le programme politique qu’il faut rédiger. Terminées les phrases pompeuses sur les religions : « Oui, je prendrais soin des religions en tant que président de la République patati patata ». Hop, on supprime tout ça et on remplace par des enjeux plus importants : du bon vin, une bonne plomberie et la grasse matinée à volonté comme disait Bukowski.
Mon candidat athée est aussi celui qui protègera le mieux vos animaux. Et oui, n’oubliez pas que les religions ne sont pas très animalistes. Seul mon candidat athée sera sensible à la souffrance de vos petites bêtes, et protègera leurs droits devant les portes des abattoirs.
